Apprendre à apprendre

Depuis quelques années, le socle commun des compétences des programmes de l’Éducation Nationale met en avant « Les méthodes et outils pour apprendre » comme un des axes essentiels de ce que doivent acquérir tous les élèves. Les savoirs enseignés se sont complexifiés, les exigences d’autonomie sont de plus en plus fortes, les enfants sont soumis - comme nous - à une facilité d’accès à la connaissance… qu’il faut savoir trier ! Combien d’enfants perdus dans les dédales d’Internet lors de la réalisation d’un exposé ? Le sujet mériterait un ouvrage à lui seul : voici un article pour aborder le concept d’apprentissage et les outils pour apprendre, comprendre et activer sa mémoire.

Nous sommes tous différents, même quand il s'agit d'apprendre

Différents types de mémoires...

En ce qui concerne l’apprentissage, « certains ont une capacité à visualiser ce qu’ils apprennent et sont aidés par la disposition spatiale sur le tableau ou l’écran. D’autres ont besoin de se parler intérieurement ou de verbaliser, ou tirent d’avantage profit de l’explication à haute voix faite par l’enseignant ». Il s’agira, selon les enfants, de faire appel à :

• Leur mémoire visuelle (le tableau, une image, de la couleur, une chronologie, un schéma, une carte mentale, des surligneurs STABILO BOSS ORIGINAL...)
• Leur mémoire auditive (l’explication, la verbalisation, l’apprentissage à haute voix du poème)
• Leur mémoire kinesthésique (j’écris, je copie, je réalise une carte mentale, des fiches de révision)

Et différents contextes d'apprentissage !

Dans l’apprentissage, le contexte est également important : certains n’auront aucun mal à apprendre en salle de permanence ou avec des écouteurs dans les oreilles pour écouter leur rappeur préféré et pour d’autres, le silence devra être total. D’autres paramètres sont cités par les chercheurs qui travaillent dans cette optique « différentialiste » :

• Ceux qui aiment l’expérience concrète, savent bien observer et apprécient la nouveauté 
• Ceux qui aiment davantage les modèles, le monde des idées, la logique et s’intéressent moins au côté pratique 
• Ceux qui préfèrent les problèmes à solution unique travaillent mieux si une direction est donnée 
• Ceux qui s’adaptent facilement à des expériences et apprennent par le « faire »¹

Bien sûr, ces théories sont un peu réductrices. Il y a autant d’enfants qui ne rentrent pas dans ces cases que d’enfants qui y rentrent, sans compter qu’on peut aimer plusieurs types d’apprentissage et enfin, faire travailler toutes ses mémoires aide à être plus efficace ! Assurément, la pédagogie descendante où l’enfant ne fait que recevoir le message émis par son enseignant n’est plus adaptée aux nouvelles générations. Quoi qu’il en soit, ce qui ressort de tout ceci est qu’il est important de varier les approches et ne rejeter aucune façon d’enseigner… ou d’apprendre !

¹JM Zakhartchouk « Apprendre à apprendre » Ed.Canopé

Comment apprendre à savoir mémoriser ?

Paru en 2019, le livre de JM Zakhartchouk « Apprendre à apprendre » fait la distinction entre mémoire à court terme et mémoire à long terme. L’idée n’est pas de savoir « recracher » une leçon pour l’interrogation du lendemain (parfois même apprise et oubliée dans la nuit) mais de savoir mobiliser les savoirs quand nécessaire, et de mémoriser pour plus tard, et même... si possible, pour toute la vie ! Voyons comment aider la mémoire.

Anticiper  

L’enfant se voit en train de restituer les connaissances qu’il veut retenir.

Mobiliser les connaissances

L’important est moins de stocker les connaissances que de prévoir les moyens de les mobiliser à bon escient. Il est ainsi plus facile de reconnaître une bonne réponse dans un QCM que de la ressortir sans aide.

Structurer les informations 

C’est là que la couleur peut exprimer tout son potentiel mnémotechnique : organiser les savoirs sur une page de cahier (les titres en vert ou en rouge avec les stylos-feutres STABILO point 88, ça a du sens), surligner un cours avec un surligneur STABILO BOSS ORIGINAL pour retenir le plus important (on ne met pas TOUT en couleur), réaliser un schéma ou une chronologie pour construire des repères dans l’espace. 

La structuration peut se faire de manière linéaire (sur une page), avec des cartes mémoire ou en carte mentale : voir à ce sujet notre article sur le mindmapping qui a fait ses preuves depuis des dizaines d’années maintenant et notamment sur des enfants en difficulté !

Relier les informations entre elles

Pensons à proposer aux enfants des procédés mnémotechniques qu’il faut savoir varier : se raconter une histoire, mettre un air de musique sur un poème pour s’en créer une chanson, se fier aux ressemblances de sonorités, aux assemblages « mais où et donc ornicar » ou « hibouchoupougenou » : « Viens mon chou, mon bijou, sur mes genoux avec tes joujoux et ne jette pas de cailloux sur ce hibou même s'il est plein de poux ! ». Attention toutefois aux pièges… Une enseignante d’histoire nous racontait cette élève qui avait écrit combien l’auteur de l’Odyssée, Omer Simpson, avait conté la mythologie grecque. Une perle de belle taille par cette jeune fille qui avait trouvé un moyen de « retenir le nom de l’auteur grec » et n’a pas maîtrisé sa mémoire au moment de l’interrogation.

Sélectionner les informations importantes

Mémoriser, c’est savoir éliminer ce qui distrait et retenir l’essentiel… et ça aussi ça s’apprend ! 

Ancrer les apprentissages

Ancrer les apprentissages avec les gestes, cela peut être utile et pourtant peu d’enseignants ou parents le proposent aux enfants. Tracer des mouvements avec les bras, reproduire des diagonales au sol, marcher pour apprendre sa leçon (ok, certains vous en donnent le tournis à la maison mais si cela les aide !). « Du par cœur au par corps » comme l’écrit Zakhartchouk !

Réactiver sa mémoire

Pour mémoriser, la répétition est nécessaire mais il est aussi nécessaire de la réactiver dans d’autres lieux et d’autres circonstances… à la maison, dans la cour de l’école,...

Trop de parents sont persuadés que la réussite de leur enfant passe par les répétitions de leçons, les dictées, la lecture à haute voix, un cahier de textes impeccable, tout ce qui, parfois, met l’enfant en échec.

Les outils pour apprendre et activer sa mémoire

Les outils pour mieux apprendre, comprendre et mémoriser, à L’Atelier STABILO, on maîtrise… forcément ! Nous avons dressé une liste non exhaustive de nos produits chouchous (et il n’y a pas que les nôtres) !

Mémoriser, c’est mieux à la main

Cela fait des années qu’on le dit chez STABILO (bon, c’est vrai cela nous plaît) et chaque année de nouvelles études le confirment : l’écriture ou le dessin, à la main, ancre les savoirs bien mieux que le clavier. 

Pour apprendre, on commence par se munir des bons outils : un cahier de brouillon, des stylos-feutres de couleurs STABILO point 88 ou STABILO pointMax, des feuilles blanches A4 et A3, des fiches bristol et des flashcards si l’on aime. Ça, c’est pour les révisions. 

Pour les parents qui ont la mémoire qui flanche, on note le grand retour de l’agenda papier et du cahier pour prendre des notes en réunion. Sérieux ? Sérieux ! Quoi de mieux que ce cahier « magique » pour retrouver les notes de la réunion avec client Dugenou la semaine dernière ? En plus, il rend service. Quand les prises du TGV ne fonctionnent pas et que votre batterie d’ordinateur rend l’âme, qui peut continuer à travailler ?

Couleurs, schémas et dessins pour booster sa mémoire

Schémas, chronologie, les images parlent parfois mieux que des mots ! Rappelez-vous que l’exercice concerne la personne qui révise et passe l’examen : si votre enfant n’a pas l’intention de prêter ses outils à son copain de classe et qu’il se comprend LUI, alors peu importe. Inutile de lui demander de faire des fiches au carré et des schémas que tout le monde va comprendre. Les révisions, c’est pour lui ou elle. Le schéma l’aide à comprendre et à retenir, la chronologie fixe le temps dans l’espace.

Réviser en couleurs avec STABILO

Bien sûr, on ne peut pas parler d’apprendre à apprendre sans évoquer les cartes heuristiques qu’on appelle aussi cartes mentales ou mind mapping. Cette méthode de mémorisation par la couleur, par l’arborescence et avec des petits dessins et pictos permet de synthétiser les cours et surtout de les graver dans les neurones ! 

La méthode d’apprentissage par la création, la couleur et en arborescence a vraiment fait ses preuves. L’objectif n’est pas de faire une œuvre d’art et d’y passer 4 heures mais de fixer dans le cerveau les arborescences. Associés aux dessins et aux couleurs, les neurones savent plus vite mobiliser les connaissances au bon moment : devant la feuille blanche des examens ! 

Évidemment, on n’oublie pas les sacro-saintes fiches de révision et les surligneurs STABILO BOSS ORIGINAL pour « stabilobosser » (ou « stabiloter ») les cours et ses fiches. Attention : expliquez à votre enfant qu’on ne met pas tout en couleur ! Trop de couleurs tue la couleur ! Apprendre à apprendre, c’est aussi apprendre à synthétiser et à sélectionner l’essentiel.

Comprendre, apprendre… et si on jouait pour apprendre ? 

De nombreux enseignants font appel au jeu - y compris dans le secondaire avec les « serious game » par exemple - pour faire comprendre et faire apprendre. Vous pouvez vous aussi proposer à vos enfants le jeu pour apprendre. Mettre une poésie sur un air de chanson par exemple ? Non seulement, ça passe tout seul mais… Peut-être bien qu’il ou elle va se souvenir de cette poésie toute sa vie. Vous, vos parents ne vous ont-ils jamais dit « Si tu savais tes leçons comme tu connais les chansons, tu ferais polytechnique » ? Nous, oui. 

On peut aussi mettre en pratique en cuisinant pour les volumes, en comptant des bonbons pour les tables de multiplication, en coupant une tarte pour les divisions. Il existe aussi sur Internet de nombreux escape game et des jeux de rôle gratuits. Et pour comprendre les fractions, par exemple, on peut prendre des briques type LEGO. Si l’on nous avait appris les fractions comme ça… on aurait eu 20 en maths, non ?

Il ne nous reste plus qu’à souhaiter bonne chance à ceux qui passent les examens !