Face à l’annonce d’un trouble de l’apprentissage dys, on pense tout de suite à l’école, l’avenir et la réussite scolaire de son enfant et c’est bien normal. Prise en charge, mesures d’accompagnement, aménagement, les parents mettent en place tout ce qui peut aider leur enfant à s’adapter au monde de l’école. Cependant, des outils adaptés, l’écoute, les activités créatives ou sportives et l’alimentation ne doivent pas être oubliés. Comme tout enfant nous direz-vous ? En fait, plus que tout enfant. Ce mois d’octobre, il y a la journée des dys et celle de l’ergothérapie qui les aide dans leur vie de tous les jours : une double occasion de mettre en avant les dys dans l’Atelier STABILO.
Du matériel adapté et de la joie
Trouver du matériel adapté, des jeux, des contenus pédagogiques est important et l’on trouve sur le web des sites qui vous donneront plein d’idées (d’ailleurs, nos produits ergonomiques sont très appréciés !). Célie Champ, ergothérapeute et orthopédagogue, nous avait confié en 2020 quel était son métier et comment elle intervenait auprès des enfants en difficultés. Son livre Comprendre, aider et soutenir mon enfant dys permet de donner de nombreuses réponses aux parents d’enfants dys. Il est important également de penser à des activités… d’enfant. Sortez-le des écrans auxquels il est sans doute attaché du fait de son handicap, et partez faire une balade à vélo ou une partie de foot ou de cache-cache, lisez-lui un livre qui le mette en confiance face à sa différence mais aussi des livres qui le font rire. Être dys n’est pas sa carte d’identité !
Le handicap face au regard des autres
Comme tout handicap, il n’est pas facile pour l’enfant de vivre sa différence, même si son trouble de l’apprentissage est aujourd’hui beaucoup mieux accepté à l’école. Par ailleurs, les troubles dys sont très souvent accompagnés d’une hypersensibilité. L’écoute est donc bien sûr essentielle mais il faut aussi se libérer soi-même de l’anxiété pour ne pas faire porter à son enfant ses propres angoisses. Être dyslexique et hypersensible, c’est difficile mais on peut devenir un grand aventurier, un patron d’entreprise, un génie des maths ou un grand sportif… et ne parlons pas des artistes ! Jean-Louis Etienne, Michel Ange, Mozart ou Winston Churchill sont ou ont été dys. Rassurez-vous et rassurez-les !
Savoir oublier l’école
Ce serait bien sûr une erreur que de focaliser toute son attention et sa journée aux activités de l’école. L’enfant dys, comme tous les enfants, a besoin de s’exprimer ! Théâtre, sport, musique, arts visuels, trouvez - avec lui - l’activité qui lui plait et lui fait du bien. L’image positive qu’il a de lui, parfois bousculée par cette sensation d’être « nul » parce qu’il a du mal à l’école, passe par ces activités extra-scolaires.
Un intestin fragile
De nombreuses études (notamment celles du Dr Natasha Campbell-Mc Bride) ont montré que les personnes victimes de troubles de l’apprentissage souffrent également du syndrome entéropsychologique, un problème digestif plus ou moins sévère. Un problème de santé qui, sans être grave, peut empoisonner la vie des dys en plus de leur handicap et qu’il faut connaître pour adapter son alimentation ! Il semblerait même que certains aliments augmente le trouble de l’apprentissage.
Que faire pour adapter son alimentation ? On évite les glucides et on privilégie les acides gras essentiels. Des études ont également montré une importante carence en acides eïcosapentaènoïque (EPA) chez les dyslexiques, tout comme chez les enfants souffrant de TDAH, alors qu’ils jouent un rôle non négligeable dans la détoxification et le bon fonctionnement du cerveau. Pensons donc aux poissons riches en EPA comme le saumon, le thon ou la sardine !
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