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Astuces et portraits de DYS

02 février 2019


Les troubles DYS exigent une écoute particulière pour repenser l'apprentissage
Nombre parents d’enfants DYS cherchent des astuces pour aider leurs enfants à apprendre autrement ou des outils pour contourner les handicaps. Les rollers, stylos-plume et crayons EASY de STABILO en font partie ! Que sont ces handicaps ? Quels astuces et outils pour aider les enfants dys à apprendre à apprendre ou à écrire ? Nous avons enquêté, interviewé des parents et experts, et découvert 3 personnalités hors du commun et dys.

C'est quoi être DYS ?

Les troubles DYS regroupent tous les déficits des fonctions cognitives, c’est-à-dire des processus cérébraux responsables du traitement, de l’assimilation et de la transmission de l’information par le cerveau humain. Ils se manifestent, dans la plupart des cas, par des troubles de l’apprentissage, et ce, indépendamment d’une capacité intellectuelle normale, voire supérieure ; ils sont souvent détectés chez les enfants dans le cadre de leur scolarité dès le primaire, mais pas toujours… 

Les troubles d’apprentissages, quoique peu visibles et difficiles à détecter, peuvent devenir des handicaps majeurs. Les premiers signes de troubles DYS apparaissent dès le primaire et persistent malgré les mesures prises pour y remédier. Les symptômes peuvent être une grande difficulté à parler, à lire, à écrire ou à dessiner. Certains troubles peuvent également se traduire par une grande incapacité à se concentrer

La plupart des DYS sont des causes inconnues, voilà pourquoi, on n’en guérit pas. L’enfant qui en souffre devra vivre avec son trouble toute sa vie. Heureusement, des traitements et des mesures (dont des aménagements scolaires) peuvent aujourd’hui être pris pour leur permettre de vivre confortablement malgré leur handicap. 

Trouver du matériel adapté

Françoise, maman d’un enfant DYS et elle même DYS nous le dit : « On passe son temps à chercher des astuces, des produits. Les enseignants ne sont pas forcément armés, alors qu’il existe des ressources pédagogiques spécifiques pour les enfants DYS ». 

Par exemple, en dysgraphie et dyspraxie, tracer un trait droit avec une règle classique s’avère très difficile, tout comme tailler ses crayons, tenir correctement son stylo pour écrire. Le site DYSpositif répertorie des centaines d’astuces, de ressources pédagogiques et de fournitures adaptés

Côté taille-crayon, c’est STABILO EASYsharpener qui a été choisi par la rédaction du site spécialisé car testé par des mamans. « Je redoutais la taille du produit avant sa réception mais je dois avouer qu’il est très bien pensé. Il est tout à fait possible de l’intégrer à une trousse d’enfant. Le taille-crayon est de très bonne qualité et dispose d’un petit couvercle afin de maintenir l’ensemble fermé. Il est livré avec deux mini étiquettes afin de marquer le taille-crayon au nom de l’enfant (étiquettes à coller sur le dessous du produit). Très bonne ergonomie générale. Je conseille vraiment l’achat de ce taille crayon. Ergonomique car légèrement en creux pour une bonne prise en main. Idéal pour les enfants. En plus, il est sécuritaire : il possède un couvercle (non détachable) pour recouvrir le taille crayon. Évite la tentation d’y mettre les doigts dedans. Je recommande vivement l’achat. Mon fils de 4 ans s’en sort très bien ». 

Côté stylos, c’est STABILO EASYoriginal qui séduit par sa forme ergonomique et son point fort : adapté aux gauchers ou aux droitiers, point fort pour tous les enfants et surtout les DYS

Pour les crayons de couleur, c’est encore STABILO qui est choisi avec les STABILO EASYcolors avec empreintes préformées pour faciliter le coloriage aux enfants dyspraxiques : « Très facile à utiliser, pratique et qui fait le bonheur de mon fils, lui redonnant confiance en ses moyens ». Le crayon de papier ou crayon graphite existe aussi en version ergonomique droitier ou gaucher, c’est le STABILO EASYgraph

Des DYS incroyables (mais vrais)

Parce que ce handicap ne présage pas du tout de la « réussite » de la personne, tant est qu’il est détecté et que l’apprentissage est adapté à l’enfant, nous avons voulu dresser le portrait de trois personnes pas ordinaires !

François-Alexandre, dysorthographique qui devient écrivain 

François-Alexandre Brun, 19 ans, en BTS électronique, a un parcours atypique. Diagnostiqué dysorthographique en CP, François-Alexandre Brun confond certaines lettres et sons, et a aussi des difficultés avec certaines règles de grammaire. « On m’a toujours dit que j’écrivais comme si j’avais reçu une décharge électrique dans le poignet ! », sourit-il.

Au collège, il bénéficie d’une équipe de professeurs spécialisés. Sa dysorthographie s’atténue, et il obtient même son brevet avec mention. Passionné de technologie et d’histoire, il découvre l’écriture. « J’étais persuadé que je ne ferais pas de longues études, j’avais passé trop de mauvais moments à l’école. Je me suis donc orienté vers un bac professionnel Eleec (électrotechnique, énergie, équipement, communicant) », raconte François-Alexandre. C’est Madame Martel, son enseignante de français, qui lui donne envie d’écrire. « Elle m’a poussé à participer à un concours d’écriture sur la Seconde Guerre mondiale, me donnant le goût de la recherche historique », se souvient-il.

L’étudiant en première année de BTS a publié, en décembre 2016, son premier roman, « L’incroyable histoire de Monsieur Das ». François-Alexandre continue d’écrire, mais garde les pieds sur terre. Après son BTS, il deviendra sûrement assistant technique d’ingénieur.

Jean-Louis Etienne, dyslexique, tourneur fraiseur, médecin et aventurier

Vous connaissez ce nom bien sûr et ce n’est pas un homonyme. Jean-Louis, ce grand monsieur, était en échec scolaire total en primaire. On l’oriente en CAP de Tourneur Fraiseur, études courtes pour ce mauvais élève qui ne fera jamais rien de « bien ». Sa dyslexie n’est pas détectée mais sur sa route, il rencontre un prof qui se rend compte que l’élève n’est pas si « nul » que ça. 

Jean-Louis Etienne est réorienté en général, décroche son bac et son doctorat de … médecine ! Avec plein d’humour il dit qu’il répare … des jambes et des bras, puisqu’il devient chirurgien orthopédiste. C’est grâce à ce métier qu’il effectue sa première expédition dans les pôles, avant de devenir le grand explorateur scientifique qu’on connaît. C’est l’un des premiers scientifiques à avoir attiré l’attention du public sur l’impact du réchauffement climatique sur la fonte de la banquise. Jean-Louis Etienne est très impliqué dans le sujet de l’éducation, luttant d’une part contre ce qu’on appelle l’échec scolaire, et d’autre part pour que les études « manuelles » ne soient pas une voie de garage pour mauvais élèves.

Françoise, maman, à la tête d’une page avec 100 000 fans et un site internet DYS

Elisabeth, c’est son nom de code. Elle est DYS et son enfance, à l’école, a été très difficile. Malgré ça, elle réussit à passer son Bac et à faire des études supérieures et travaille jusque la naissance d’Olivier, son premier enfant diagnostiqué DYS, dysorthographique comme elle, mais aussi dyspraxique et TDA (Trouble Déficit de l’Attention).

Françoise échange un jour sur Facebook avec une maman et se rend compte que toutes les mamans cherchent des astuces et produits et qu’il n’existe pas de site dédié pour ses produits DYS. Elle monte d’abord une page Facebook Astuces pour DYS puis un site internet. Aujourd’hui, plus de 100 000 personnes la suivent, et elle gère toute seule ce site et les dizaines de messages qui lui parviennent chaque jour. Avec une énergie débordante, entre deux éclats de rire et un enthousiasme certain, Françoise est débordée mais heureuse : ce qu’elle fait a du sens, elle aide les petits DYS et leur famille